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La création de ce bâtiment
artisanal est nécessitée par l'augmentation de l'activité de
la SCI Transports TLC. Mais aussi, par la volonté d'une
séparation physique de l'activité professionnelle
et de la partie privée, qui n'existait pas dans l'ancienne
habitation.
Situé sur la zone artisanale, au 12, rue de l'Industrie, à Pont
Saint-Martin, le projet se veut à la fois simple, homogène, tout
en matérialisant par le traitement architectural des volumes, la fonction
clairement définie du bâtiment.
Un espace professionnel représenté par un parallélépipède,
composé d'une vêture métallique grise, où viennent
se fondre les portes et portails. Ce volume est en continuité de la partie
habitation traitée quant à elle en enduit traditionnel au coloris
identique.
Les deux fonctions, que regroupent ce bâtiment, sont clairement définies
par les types de percements utilisés.
Pour l'habitation, les ouvertures sont rythmées sur les élévations
et identiques dans leur dimensionnement sur les trois façades, aussi bien
pour l'étage que pour le rez de chaussée. Seule l'ouverture du
séjour est dessinée différemment pour permettre une continuité visuelle
importante avec le jardin et bénéficier d'un apport conséquent
de lumière sur l'espace de vie.
La partie professionnelle réalisée de manière
sobre, offre sur le domaine public, une façade simple qu'un
auvent vient renforcer en partie haute, protégeant ainsi
l'accessibilité. La partie bureau, avec son cadre de verre
transparent permet de deviner l'activité du lieu. Lorsque
la nuit apparaît, il devient caisson lumineux valorisant
ainsi le logo de la société. L'écriture sur
la vitrine, met en scène le sigle de l'entreprise et renforce
sa présence dans le lieu.
Deux fonctions regroupées sous un même volume, ceux-ci
sont séparés par un mur béton créant
la séparation physique entre la partie professionnelle et
privée. Mais, afin d'affirmer leur identité de fonctionnement,
ils sont reliés de part et d'autre du mur, par une casquette
béton qui permet de lire clairement l'accueil ou l'entrée
et d'inscrire ce « mégalithe » à l'échelle
de l'homme.
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