A la fin des années 70, la médiatisation
de la rénovation commence par la valorisation du créer
dans le créé, la refonte des volumes adaptés
aux besoins nouveaux, l'offre d'une plus grande fluidité des
parcours, ainsi qu'une meilleure canalisation de la lumière
naturelle.
Alors apparaît le dialogue avec l'Histoire et la
belle jubilation de mettre son intelligence au service
de son prédécesseur. Rénover,
c'est décrypter les valeurs essentielles du bâti,
analyser l'existant, élaborer des hiérarchies
et opérer des choix afin d'emporter une adhésion
sur un objet qui n'existe pas encore.
Par contre l'extension qui est souvent couplée avec la rénovation
introduit des préoccupations esthétiques liées à la
production neuve. Cette addition d'architecture sera fortement liée
au contexte, ce dernier servant de support au projet. Reste à définir
les termes du dialogue entre existant et extension.
L'idée ici n'est pas de sélectionner des projets spectaculaires
ou des programmes exceptionnels, mais tout simplement de réunir
des architectures justes et actuelles qui répondent aux questions
posées par la société.
Ce sont des architectures familières qui traduisent le style de
vie de nos contemporains, dans une dimension économique donnée.
Communiquer avec le public nécessite également à nos
yeux l'organisation de conférences qui ont été choisies
selon quatre directions :
La première correspondra aux valeurs patrimoniales,
l a deuxième est le remodelage intérieur/extérieur
d'un bâtiment pour le rendre plus élégant,
la troisième est la mise en qualité de deux patrimoines
spécifiques, Cordemais et Trentemoult,
la quatrième présentant différents aspects techniques
relatifs à l'habitat.
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